Pour aller a l'aeroport, la route traverse les quartiers d´affaires: une tour sur deux est en construction. La facture mediocre de ces squelettes modernes laisse a penser que l´avenir delabre du vieux centre leur est aussi destine. Decolage pour Bogota, entoures de Colombiens et de toute la palette des peuples americains. Les caides de la drogue, accompagnes de leur poulettes de luxe, donnent a notre vol une allure romanesque de film d´espionnage. Decolage! Adieu Panama, adieu Amerique centrale, a nous les immensites de culture et d´espaces de l´Amerique du Sud. Survol de la vallee/plaine d´altitude de Bogota: agriculture industrielle, paysage familier de la vieille Europe. Aeroport demode, on passe nos heures d´attente a deambuler de duty free en salons endormis, sur fond de balai aerien. Sur la piste, les vehicules tous specialises dans une fonction, ont chacun une forme particuliere, comme des insectes. Les petits bonhommes de couleur qui les conduisent s´agitent nonchalament dans tous les sens pour preparer les avions en retard. Les equipages en costumes audacieux d´hotesses sexy et de stewarts impeccables prolongent cette danse de notre cote des baies vitrees. Decolage pour Lima, on arrive dans le brouillard sans avoir vu une miette du paysage. Seule au loin une ligne d´horizon hyper net: le coucher du soleil sur le Pacifique. A la sortie de l´aeroport, toujours dans notre roman de James Bond, un taxi brandit un panneau ´Sabrina Picot´. On evite la foule et les tracas et on quitte l´aeroport sans encombre. Le taxi file a travers la circulation sur une route flambante neuve, cadeau empoisonne des puissances commerciales pour faire accepter le TLC au Perou. Premiere impression de Lima: c´est la Los Angeles des Pauvres. C´est aussi la deuxieme plus grande ville au monde construite sur un desert.
lundi 24 novembre 2008
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