lundi 24 novembre 2008

Lima





Capitale de plus de 8 millions d´habitants, Lima s´etend entre les premiers reliefs de la cordillere et la cote pacifique, a perte de vue. Indifferents a la topographie vallonee, les quartiers multicolores recouvrent des collines entieres et grimpent a l´assaut des premiers contreforts des Andes. Amoncellement des petites baraques de beton, tels des legos en vrac, la colline voit ses contours deformes par l´architecture vernaculaire. Quelques angles surgissent de par et d´autres, des antennes, des poteaux. Turquoise, rouge, orange, jaune se detachent joyeusement du brun profond des montagnes.





La ville s´ést agrandie en digerant peu a peu les villages alentours. Miraflores, San Isidro et Barranco, les trois quartiers phares, chic pour les uns, choc pour les autres, accrochent le vieux centre aux falaises du bord de mer et conferent a la capitale un air maritime... Qui se retrouve dans toutes les assiettes car ici, le ceviche, specialite a base de poisson marine, est incontournable. A Lima, l´ocean se surplombe depuis la corniche. Seules les voitures du peripherique longent la cote et ont acces aux plages de galets. Au bord, on se sent tout petit, coince entre une ville tentaculaire appuyee sur les montagnes desertiques et l´ocean sans limite. De hauts buildings aux style annees 80 et quelques palmiers parachevent le tableau de la cote. Apres trois jours de visite, il m´est impossible de m´orienter et de comprendre la structure de la ville. De grandes arteres geantes ouvrent des breches dans les quartiers, des voies aux allures d´autoroutes parcourent la ville. Des milliers de voitures y circulent sans repit. Klaxons et vitesse sont de rigueur, on se croirait dans une fete forraine au stand des auto tamponneuses. Lima se parcourt en taxi ou en combi.
On ne peut etre indifferent aux visages de Lima, a son agitation permanente, a son architecture. Le vieux centre colonial a la memoire hispanique s´est fait rattraper par une architecture contemporaine aux formes simples et colorees. Des resurgences de temples en adobe, pyramides funeraires, du temps des Incas font des apparitions soudaines au milieu de compressions urbaines. La ville est comme un immense jeu de cubes qui se sont emboites et empiles au gres des besoins.




Facade Plaza de las Armas

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