Los Angeles

On part a la decouverte du front de mer Pacific, sorte de croisette decrepie peuplee de homeless et de joggeurs, palmiers et brouillard, autoroutes et architectures indifferentes a la vue(pas de front bati facon 'promenade des anglais'). Baudrillard: ' l'Occident s'arrete sur le Pacific comme sur rien.'
Les quartiers de Santa Monica: vegetation luxuriante et nouvelle, geniale, qui releve l'architecture que l'on pourrait qualifier de LA. Unique: sorte de banlieue continue. Arbres d'alignement partout, on est charmes. Soleil parfait, exotisme total. Suit un periple en voiture vers le dowtown et les quartiers celebres, decouverte de la matrice LA:circuit orthogonal gigantesque en perpetuel mouvement. On ne s arrete pas ici. On fini par se perdre dans la toile, en passant par Sunset Boulevard.

Le lendemain, direction le Getty, sur la colline de Bel Air. Fondation d'art enorme, batiment de R.Meyer. Un vrai village de batiments contemporains organises autour d espaces exterieurs complexes. Succession de places ouvertes et de jardins, tout en decrochements savamment connectes. Royaume de la purete, de la lumiere, de la rigueur et de la justesse architecturale. Le tout regi par une organisation impeccable et un entretien eugenique. On accede a l'opidum par un tram sur coussin d air tracte par un cable:pas un bruit. La vue est fabuleuse sous le soleil californien, LA s'etend a perte de vue, l horizon disparait sous la pollution et les nuages pacifiques. Comme si le Getty etait l ideal perche de cette cite hors norme.